Echoréseau Business – Octobre 2021 –
To burn out : Se consumer.
Une traduction littérale qui évoque l’anéantissement par le feu. Sans équivoque. Le terme est emprunté aux Américain·es et leur sens de l’image. « Les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, en ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte », écrivait Herbert J. Freudenberger, psychologue et psychothérapeute américain, dans La brûlure interne, publié au cours des années 1980.
Car oui, le phénomène du burn out existe depuis les années 80 et ce n’est que depuis 2016 qu’il est reconnu comme une maladie professionnelle sous l’appellation « syndrome d’épuisement professionnel ». Pourquoi “syndrome”? Parce que le burn out c’est une multitude de symptômes qui ne sont pas propres à la maladie : être incapable de se lever, dystonie cervicale, convulsions, infarctus… Une seule certitude : c’est à l’issue d’une pression subie dans son milieu professionnel que l’on présente ces symptômes et la pandémie n’a fait qu’exacerber un mal déjà bien présent.
Retrouvez ici le dossier très complet sur le burn out pour lequel j’ai apporté quelques éléments d’éclairage, notamment sur son lien avec l’absence de sens au travail.