Cet article aborde l’impact de la crise sanitaire mondiale, du confinement et du travail à distance sur le sens que nous donnons à notre vie et à notre travail. La période de confinement inédite que nous avons traversée a suscité de nombreuses remises en question, tant au niveau collectif que personnel. La crise a mis en lumière des dysfonctionnements dans notre modèle de société et a conduit à une réflexion sur les inégalités sociales, les risques environnementaux et la santé publique.
Au niveau individuel, cette période a poussé les gens à se questionner sur leurs choix de vie et de carrière. La crise a entraîné un nouvel épisode de remise en question, davantage lié à un sentiment d’inutilité du travail actuel. Certains salariés se sentent impuissants face à la crise et désirent contribuer davantage au bien-être collectif.
La crise a également remis en question la hiérarchie des métiers, en mettant en avant l’importance de certaines professions jusqu’alors sous-estimées. Les métiers essentiels, tels que le personnel soignant, les caissiers, les éboueurs et les agriculteurs, ont gagné en reconnaissance et en sens aux yeux de la société.
Pour retrouver du sens au travail après la crise, il est important de renforcer les caractéristiques qui lui donnent du sens, telles que le sentiment d’utilité, l’intérêt pour les activités réalisées, le respect des règles de morale et de déontologie, des relations humaines satisfaisantes, une autonomie financière et un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
En conclusion, la crise sanitaire a suscité des remises en question profondes à la fois collectivement et individuellement. Elle a mis en évidence des métiers essentiels porteurs de sens et a conduit certains individus à réévaluer leur travail actuel. Pour retrouver du sens après la crise, il faudra ajuster ses activités et ses valeurs pour s’adapter à un contexte en évolution.
La crise de la Covid-19 remet en question le sens que l’on donne à son travail. The conversation, 25 mai 2020.